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Alors que le marché des énergies, du gaz et de l’électricité s’est ouvert à la concurrence depuis maintenant plus de 13 ans, certains Français se plaignent toujours d’une chose : ils ont toujours autant de mal à changer de fournisseur d’électricité. Résultat : ils ne peuvent toujours pas bénéficier des offres des nouveaux fournisseurs d’énergie et doivent se résoudre aux offres des fournisseurs traditionnels que sont EDF et GDF. Mais pourquoi ? On fait le point.
La libéralisation du marché de l’énergie : faire baisser les tarifs
Entreprise il y maintenant 14 ans, la libéralisation du marché de l’énergie répondait principalement à deux constats. Tout d’abord, la France restait le seul pays européen à détenir un monopole national sur le marché de l’énergie, ce qui plaçait EDF et GDF en position de concurrence déloyale face aux entreprises européennes de fourniture d’énergie.
À cela s’ajoutait la volonté d’offrir aux Français une totale liberté à l’heure de choisir leur offre en électricité et gaz. Il s’agissait alors de faire jouer la concurrence… et donc de faire baisser les prix. Depuis, les Français peuvent se tourner vers de nombreux fournisseurs d’énergie et choisir une offre adaptée à leur besoin.
Des offres inégalement réparties sur le territoire
Pourtant, la libéralisation du marché de l’énergie s’est accompagnée d’un point négatif. Certaines régions de France particulièrement reculée ne sont pas rentables pour de nombreuses compagnies privées de fourniture d’énergie. Résultat ? Seules les compagnies traditionnelles de gaz et d’électricité ont les moyens de proposer une offre gaz et électricité à ces habitants.
L’on considère aujourd’hui qu’environ 5 % des habitants français font face à cette situation. Ils doivent alors se contenter de l’ancien service public qui continue d’alimenter ces zones reculées et ne peuvent donc opter pour un autre fournisseur.
Une situation héritée… de la Seconde Guerre mondiale
Une autre explication peut justifier l’impossibilité pour certains Français de changer de fournisseur d’énergie… et il faut remonter à la fin de la Seconde Guerre mondiale. À l’époque, trois villes font exception dans la nationalisation des compagnies de fourniture d’énergie. Il s’agit de Grenoble, de Bordeaux et de Strasbourg, qui mettent en place leur propre entreprise locale de distribution.
Aujourd’hui, ces compagnies subsistent toujours et font qu’il est difficile pour une nouvelle entreprise privée de s’implanter sur le territoire de ces communes. Le résultat est le même : certains Français ne peuvent alors faire le choix de leur fournisseur… du fait même qu’il n’y en a pas !
Ainsi, dans certains cas, les Français peuvent avoir du mal à changer de fournisseur d’énergie. Pas de panique : l’on considère que moins de 5 % des Français sont dans cette situation. D’autant plus que de nouvelles mesures sont prises pour faire disparaitre ces « zones blanches ».